jeudi 18 juin 2015

La Havane


Nous terminons notre séjour cubain par 4 jours a La Havane. Le temps s'est arrêté il y a 60 ans...
De belles bâtisses coloniales côtoient des immeubles en ruines. Au milieu d'une rue des enfants jouent au foot. Un vieillard fume un cigare sur le pas de sa porte. Des airs de salsa se mélangent aux cris des vendeurs des pains. Des voitures américaines des années 50 sillonnent la capitale.

La havane , c'est la ville des toutes les contradictions. Du beau , du neuf, du brillant face a du moche, du vieux, du délabré.

Des différents quartiers c'est le "centro havana" qui est le plus marqué . C'est ici que se trouve notre casa particulare, au 3ème étage d'un immeuble avec une terrasse. Immersion dans le quotidien des cubains : délicieuses pizzas à 10 pesos, enfants pieds nus qui courent sur le trottoir, hommes qui bricolent les moteurs des voitures. On discute entre voisins, on rigole, on s'interpelle.
Au détour de certaines rues, les poubelles s'accumulent, débordent...





Partie de foot dans les rues de la capitale



aller il fallait bien un peu de photos clichés quand même ;)



Et puis de l'autre côté du Prado, c'est la "habana vieja". Quartier en pleine rénovation, qui grouille de l'effervescence des touristes. Jolies places pavées, façades restaurées, marchands de glaces et terrasses ensoleillées. On s'y sent bien , on découvre la place des armes, la cathédrale, le musée des beaux arts et le musée de la navigation, qui se tient dans le fort.
Les glaces à 7 pesos (environ 0,40 euros) ; un régal ;-)


Entre 2 mélodies c'est l'heure de la pause

Le dernier grand quartier de la ville est "le vedado". Résidentiel, il regroupe de belles demeures coloniales et des hôtels hors de prix. En remontant une grande avenue, on arrive sur la place de la révolution ou des statues honorent les grandes figures du pays ; le Che, Cienfuegos et Jose Marti.
Sur le malecon, qui longe la mer sur 8 km, des cubains pêchent au coucher du soleil. Les rabatteurs essaient de nous emmener dans leur restaurant. Les taxis klaxonnent à tout va.
Le malecon

Vue depuis la place de la révolution


Soirée d'orage sur le malecon

Apres 50 ans de gouvernance Castriste et un embargo americain, l' économie cubaine est plus qu'au ralenti. Le salaire moyen est de 20 euros. Les cubains comptent enormement sur les touristes pour ameliorer leur condition et nous le comprenons. Cependant, nous avons eu l'impression d'être constamment sollicité pour notre argent; certains n'hesitent pas a demander l'equivalent d'un mois de salaire pour une lessive ou un court trajet de voiture. Nous aurions aimé pouvoir échanger avec les cubains de manière plus désinterressée.

 Après Cuba nous retournons deux jours à Cancùn puis nous prenons un vol avec une escale de 12h à Los Angeles. Nous reprendrons un avion pour notre prochaine vraie destination : la polynésie française :D








mardi 16 juin 2015

De Santa Clara à Viñales


Après la belle Trinidad nous poursuivons jusqu'à Santa Clara la ville du Ché. C'est ici qu'en 1959 il a fait dérailler un train de militaires et ancré une des bases de la révolution. Mise à part la statue qui lui est dédiée et quelques bâtiments du centre ville, Santa Clara a peu d'intérêts. Nous avons également voulu visiter le musée de la ville, un grand moment de rigolade. Une dizaine d'employés attend à l'entrée en papotant (il n'y a pas foule) ; après une dizaine de minutes une coupure de courant nous plonge dans le noir le plus complet et oblige deux cubaines à ouvrir les volets pour que l'on puisse poursuivre la visite. C'est coooooool :)




Santa clara

L'agitation de la ville nous pousse jusqu'à la vallée de Viñales. Après 3h de taxi, musique cubaine à fond et 3h de bus nous arrivons à destination. La vallée est magnifique avec des "mogotes" (buttes calcaires) parsemés au milieu des chemin de terre rouge, des champs de tabac et des petites maisons en bois.
Nous visitons la région à pied d'abord ; plusieurs randonnées en journée, lever et coucher du soleil nous font découvrir des paysages splendides. Nous apprenons comment sont fait les cigares. Il règne dans la région une véritable douceur de vivre et rien ne semble pouvoir perturber le balancement des rocking chairs sur les terrasses.
Nous réitérons l'expérience de la ballade à vélo. C'est parti mon kiki sous un beau soleil à travers la vallée; premier arrêt à la cuvea india une sorte de grotte avec des parois sculptées par le temps, qu'il est possible de traverser sur un bateau. Nous poursuivons jusqu'à la vallée ancon où on rencontre un petit problème technique. Steve crève et la réparation est impossible sur place. On embarque donc à l'arrière d'un camion avec des militaires et on se retrouve chez un monsieur qui nous répare tout ça. Nous repartons motivés avec quelques gouttes de pluie, bien décidés à terminer notre parcours initial. On réussira à terminer notre ballade, mais enore une fois sous un déluge :) pas de chance avec le vélo...











lundi 15 juin 2015

Cuba Libre!!


Cuba comme on l'imagine, ce sont les vielles voitures aux couleurs éclatantes, les plages de sable blanc, les eaux turquoises et les cubains, chapeau de paille sur la tête et cigare au coin de la bouche. Cuba a tout l 'air d'un paradis.

Mais Cuba, c'est aussi les restes de la révolution de 1959, des peintures de propagande à l'effigie du Ché et des slogans révolutionnaires. Avec ses vieux bâtiments communistes et ses supermarchés quasi vides l'île porte encore les séquelles de ce qui s'est produit il y a  plusieurs décénies.

Nous passons 2 jours à playa larga, au sud. Rythme tranquille, brise légère et jolies plages bordées de cocotiers seront au rdv. On découvre les magnifiques fonds marins de punta perdiz en snorkeling. Et la cuisine cubaine... des tickets de rationnement permettent aux cubains d'obtenir des produits d'état, en fonction des arrivages. Autant dire que ce n'est pas facile de faire des repas gastronomiques! c'est plutôt riz-poulet, riz-poissons, riz-porc ou riz-ris si le coeur t'en dit. Dans les stands de rue c'est sandwich, pizza ou pates pour rien du tout.On apprend aussi à jongler avec les deux monnaies cubaines : le peso cubain ou monnaie nationale et les CUC ou pesos convertibles, la monnaie du touriste (où comment payer le prix fort!). On apprend à négocier...





Puis direction Cienfuegos, la ville aux accents français ; la parc José Marti et les rues bien alignés avec de beaux bâtiments coloniaux.
Ballade sur la jeté qui s'avance vers la mer le "malecon" pour boire un cuba libre.










La destination suivante est Trinidad. Nous souhaitons y aller en passant par la cascade del nicho qui est réputée. L'agence que nous allons voir nous dit que ce ne sera pas possible avant le lendemain...c'est sans compter sur la chance et un adorable couple d'italiens qui nous proposent d'y aller avec eux en voiture ;-)La route est sinueuse jusqu'au parc où une guide nous fera faire la visite. Après une baignade rafraichissante et un repas dans un boui-boui perdu, nous repartons pour 2h de route vers Trinidad.
El nicho




Trinidad sera notre premier coup de coeur cubain. Classée au patrimoine de l'unesco, le temps semble s'y être arrêté. Le son des sabots des chevaux résonne sur les pavés. Les rues sont bordées de maisons coloniales pleine de charme.Nous trouvons une casa particulare extra, tenue par un couple super gentils (Daysee et Soto).
Afin de visiter la campagne alentoure, nous partons faire une ballade à cheval! (grand moment de rigolade vue notre pratique intensive de l'équitation). Malgré le temps gris, les paysages sont magnifiques. Nous nous arrêtond dans une ferme où un campesino nous acceuille avec un jus de canne et nous joue de la guitare.

Petit bout dans les rues de Trinidad




Dans les rues de Trinidad




A cheval ;)


Le lendemain, nous partons... à vélo! 32 km environ jusqu'à playa ancon. Le ciel ne s'en remet pas et on se prend un déluge sur la tête... mais bon on l'a fait!

Avec Daysee et Soto a Trinidad